Le Cavadee, cérémonie tamoule en l'honneur du dieu Mourouga

   Chaque année, la communauté tamoule de la Réunion rend hommage au Dieu Mourouga, le chef des armées célestes, dieu de la jeunesse et de la beauté. Un défilé des pénitents portant le Cavadee passe dans de nombreuses villes pour clôturer la fête des 10 jours.

    Après 10 jours de prières, de préparatifs, d’abstinence, les pénitents se retrouvent pour défiler lors d’une fête dédiée au Dieu Mourouga pour qui ils portent le Cavadee.

    Après des ablutions à la Rivière du Mât du côté de Saint-André, à la Rivière Saint-Etienne à Saint-Louis ou dans le lagon de Saint-Pierre, certains pénitents se font implanter dans le corps, souvent cachés de la cérémonie par un drap porté par la famille, des aiguilles en forme de Vel (lance sacrée).

   D’autres se font transpercer les deux extrémités de la bouche par une large aiguille ou se font accrocher à l’aide d’hameçons des citrons sur le ventre ou le dos. Certaines se verront bâillonner la bouche par un ruban rose (couleur de la divinité) afin de respecter leur vœu de silence. Elles porteront sur la tête une cruche d’eau parfumée au miel et au lait… 

L’ensemble des pénitents se retrouve avec famille et proches pour effectuer la procession sous une chaleur souvent accablante, sous le regard des locaux et touristes souvent impressionnés par les images.

La veille de la procession, les pénitents ont reçu la bénédiction et la protection de Mourouga . Ils  demandent à Mourouga d’éclairer leur chemin, de les guider vers le bien et de prospérer dans la vie. A la fin de la procession, les pénitents partageront un bon repas et détruiront leur Cavadee devant le temple.

Selon la mythologie tamoule, le sage Agattiyâr a un jour demandé à Idumban, un bandit repenti devenu son disciple, de lui ramener les deux sommets de la montagne Kaïlash. Idumban s’exécuta. Accompagné de son épouse, il coupa les deux cimes et les attacha aux bouts d’un bâton qu’il porta sur ses épaules ( le "cavadee" ). Pour tester sa foi et sa force spirituelle, Mourouga se déguisa en petit garçon et sauta sur le bâton pour alourdir la charge. Idumban qui n’avait pas reconnu le dieu se mit en colère et une bagarre s’en suivit. Mourouga tua Idumban. Le sage Agattiyâr implora alors la clémence du dieu et ce dernier accepta de ressusciter Idumban. Pour le remercier Idumban et ses proches firent la promesse de porter le Cavadee tous les ans et d’offrir leur douleur au dieu. Apaisé, Mourouga promis à son tour que tous les mortels qui porteront le Cavadee jusqu’à son temple seront récompensés et obtiendront sa grâce.

d'après Véronique Tournier / Janvier 2008 in "  http://reunion.runweb.com "

 

CAVADEE A LA REUNION . 01

La cérémonie se prépare au bord de la rivière St Etienne, à Saint Louis 

 

CAVADEE A LA REUNION . 03

La procession des pénitents quitte la rivière pour rejoindre le temple, en ville.

Trois heures pieds nus sur le goudron brûlant de l'été, malgré les camions citernes qui arrosent la route pour faire baisser la température.

 

 

CAVADEE A LA REUNION . 04

Deux aiguilles, signe de voeu de silence. L'une traverse les joues, l'autre la langue.

 

 

CAVADEE A LA REUNION . 05

 

 

 

 

Usine sucrière de Pierrefonds

     Fondée vers 1830 sur le domaine " La Savanne " par R. Lebidan et F. Guert, entre St Pierre et St Louis, l'ancienne usine sucrière de Pierrefonds tombe en ruine.  L'eau du canal St Etienne alimentait une machine à vapeur et irriguait le domaine. L'usine était florissante et employait près de 500 personnes au début du siècle. Elle fut rachetée en 1939 par Léonus Bénard, ancien maire de St Louis, conseiller général, puis sénateur. Né à La Rivière St Louis en 1882, Léonus Bénard fit fortune dans le sucre et devint une figure majeure de l'économie de l'île. Propriétaire de l'usine de Pierrefonds et de l'usine des Casernes à      St Pierre, il rachète en 1922, lors du morcellement des terres des Kervéguen, les domaines du Bel-Air, du Gol et de La Rivière, détenant ainsi plus des deux tiers du territoire communal de St Louis. Il meurt en 1952, et l'usine de Pierrefonds ferme ses portes en 1969, victime de la concentration industrielle, au profit de la seule usine du Gol pour tout le sud de la Réunion. Inscrite depuis 1998 au titre des monuments historiques, elle fut murée à cause des risques évidents d'accidents et de la présence d'amiante.

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GRAND ETANG

Merci tout d'abord à tous les visiteurs de ce blog qui furent nombreux durant mon absence, habitués ou visiteurs lointains. Cela m'encourage à continuer. Dans quelques jours, un nouveau Nikon, de nouveaux objectifs, pour, j'espère, saisir encore mieux la beauté de notre île.

Aujourd'hui visite de Grand Etang, entre la Plaine des Palmistes et Saint Benoit. Après un survol en ULM en mai, envie de retourner faire le tour de l'étang. Chose faite en ce mois de septembre, avec Pierre, mon assistant préféré. Saison sèche, niveau d'eau très bas, les ilôts n'en sont plus, on peut faire le tour sur les berges. Malgré tout les cascades du Bras d'Anette qui alimentent l'étang sont toujours aussi belles (mais trop froides pour la baignade en cette saison, dommage).

Au premier plan, la vallée de Takamaka, les installations liées à la centrale électrique souterraine. Takamaka détient des records mondiaux de pluviométrie. Au fond, le village de la Plaine des Palmistes.

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SAINT LOUIS

Les flamboyants, symbole de Noël

 

Avec la climatisation, c'est mieux en saison chaude, surtout sous la tôle...

Endormi au sortir de son oeuf

Tout savoir sur la reproduction de l'endormi.... 

Après la brève étreinte du couple, la femelle creusera un trou dans la terre quatre semaines après la copulation. Elle femelle pond une vingtaine d'oeufs et les enterre comme tout bon reptile. Epuisée et très amaigrie, elle doit manger pour retrouver des forces. L'incubation dure un peu moins d'une année, la génitrice ne s'occupant jamais de ses petits. La chaleur du sol et l'humidité vont ainsi protéger les jeunes caméléons. A l'éclosion, les jeunes devront se débrouiller seuls pour survivre. Le cannibalisme est de rigueur au sein de ce groupe, l'agilité et la souplesse permettant aux nouveaux-éclos d'échapper à leurs poursuivants.

Photos prises au sortir de l'oeuf. Le "bébé" est encore recouvert d'un liquide gluant et brillant. Les photos sont de piètre qualité, prises avec ce que j'avais sous la main quand je l'ai vu ( seule et unique fois hélas)...  Mais assez rares pour vous en faire profiter.

 Pour avoir une idée de la taille du monstre, voir les gouttes d'eau...

 

 

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LE PITON DES NEIGES

MON DESIR

FLEURS D'UNE NUIT

CASES CREOLES ET LAMBREQUINS